Identification des bovins: une enveloppe prévue pour la dématérialisation (ministre)
«La dématérialisation des passeports bovins fait bien partie de la feuille de route du ministère» de l’Agriculture, a assuré Annie Genevard devant les sénateurs le 17 janvier. Selon elle, le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 comprend «32 millions d'euros en autorisations d'engagement qui sont fléchés sur différents systèmes informatiques», dont Sinema (système informatique national d'enregistrement des mouvements d'animaux). Sinema comprendra les différents éléments appelés à remplacer la BDNI (base de données nationale d’identification animale), jugée «obsolète» par un rapport du CGAAER publié en 2020. Le nouveau système comprendra un «entrepôt de données» qui stockerait de manière sécurisée les données fournies par les professionnels, issues de bases de données par filière. Il reste encore à créer une base de données bovine, ainsi qu’un fichier national des exploitations d’animaux de rente, géré par les chambres. Au-delà de cette architecture informatique, l’État s’est engagé à financer la dématérialisation des passeports bovins (document d’identification, ou «carte verte»). En revanche, les pouvoirs publics n’ont pas promis de soutenir l’achat des boucles électroniques par les éleveurs, dernier étage de la fusée.