Garder la haie nette grâce au sécateur hydraulique
En parallèle du travail dans ses champs, Fabrice Sabatier effectue 250 h/an d’éparage chez des agriculteurs voisins. Son nouvel accessoire a déjà fonctionné 60 heures !
Suite à une démonstration du sécateur hydraulique, Fabrice Sabatier a souhaité s’équiper. «Le résultat m’a plu. J’ai acheté cet outil car je n’étais pas équipé pour couper les branches mais surtout parce qu’il coupe net.» Passé les risques d’endommager le rotor d’éparage et le temps perdu pour venir à bout des branches avec le rotor, il faut aussi prendre en compte l’aspect esthétique. S’équiper d’un lamier nécessitait un carénage coûteux sur le tracteur et des manipulations pour le démonter pour les autres travaux, sans compter la maintenance sur les lames circulaires.
DES HAIES MIEUX TAILLÉES
Pour s’éviter des démontages et remontages, l’agriculteur-entrepreneur alerte tous ses clients dès qu’il connecte le sécateur. Ce premier passage est suivi plus tard d’un second avec le rotor. Facturé 70 € de l’heure (15 € de plus que le rotor), le sécateur de 2,20 m a fait mouche chez les agriculteurs.
Depuis l’acquisition, le sécateur a déjà travaillé 60 heures. Chez un de ses clients éleveur, le constat est sans appel : «Le sécateur fait du très bon travail ! Que la haie soit composée de buissons, de ronces ou d’arbres, le résultat est meilleur que le lamier qui a tendance à repousser des petites branches avec son souffle.» Yanick Garrigues a aussi remarqué une finition plus propre. Le sécateur couvre plus de largeur qu’un groupe d’épareuse et le raccord entre les passages se voit moins.
DE LA FORCE DANS LE VÉRIN
Pour bien fonctionner, le sécateur nécessite un débit de 40 à 45 l/min. S’il n’est pas prévu pour couper de grosses branches en permanence, ce sécateur a suffisamment de forces pour venir à bout d’une branche de 10 à 12 cm. Bien différent d’un taille-haie de jardin, il travaille à 60 coups par minute. Cette relative lenteur lui donne de la force. S’il atteint sa limite, un clapet entraîne le retour de la lame en position initiale avant de relancer son mouvement pour finir de couper.
En trois passages, Fabrice Sabatier peut tailler jusqu’à 6 mètres de hauteur. L’outil apporte un gain esthétique flagrant mais il assure avant tout une circulation des tracteurs et moissonneuses avec beaucoup moins d’impacts ou de rayures sur les rétroviseurs et les toits des machines.
F. Roussel