FILIERE
Etat des lieux de l’agriculture biologique dans le Tarn
Plus de 275 exploitations sont concernées dans le Tarn. Le Paysan tarnais a consacré un dossier à la filière.
Le Tarn comptait 8 111 hectares en agriculture biologique en 2010, soit 2,8% de la surface agricole utile totale du département pour 248 exploitations. Début 2012, l'Agence Bio recense près de 280 producteurs biologiques. En région, Midi-Pyrénées est la première de France en surface conduite selon ce mode de production avec 4,61% de la SAU totale de la région et se retrouve au troisième rang en nombre d'exploitations. Au sein de l'union Européenne, l'Autriche est le pays où la part de la surface biologique ou en conversion dans le territoire national est la plus importante, avec 19,4% en 2010. En France, la part de la surface biologique représentait quant à elle 3,1% en 2010.
Dans son dossier central du 22 mars, Le Paysan tarnais a réalisé, avec la chambre d'agriculture du Tarn, un tour d’horizon des filières biologiques en Midi-Pyrénées et des principaux débouchés.
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« Nous sommes passionnés par la démarche bio »
Patrick et Nathalie Cancé sont éleveurs à Saint-Grégoire. Le bio, pour eux c’est plus qu’un mode de production. C’est une philosophie de vie « pour l’avenir de nos enfants ».
L’exploitation de Nathalie et Patrick Cancé est composé de 50 hectares, d’un troupeau limousin et aubrac de 38 mères et d’un petit atelier porcin en plein-air. « La principale caractéristique de l’exploitation, c’est son morcellement. Il y a aussi deux bâtiments d’élevage. L’ensemble de l’exploitation est en agriculture bio » explique Nathalie Cancé. En ce qui concerne leurs motivations, le mode de production biologique est avant tout une passion. « Nous avons toujours fait attention à notre façon de produire suite à une histoire familiale. Nous avons connu dans la famille des cas de maladie liés à l’alimentation. L’exploitation était, avant la conversion, très proche du cahier des charges bio. Nous étions aussi passionnés par la démarche à un autre niveau, pour les produits de notre jardin. C’était donc une suite logique » complète Patrick Cancé.