Entretien tracteur : les petits gestes à ne pas oublier pour faire durer
Peu d’efforts sont nécessaires pour assurer la longévité de certaines pièces parfois cruciales. Les longues corvées de graissage sont derrière nous mais le graissage centralisé ne fait pas tout. Conseils de spécialistes.
Si les tracteurs sont très suivis dans leur première année du fait de l’inclusion des opérations de maintenance dans le contrat de vente, il y a comme sur toute machine quelques opérations d’entretien à effectuer sur certains organes des tracteurs modernes. Il faut penser au graissage. La centralisation a grandement réduit le nombre de points sur lesquels l’utilisateur doit utiliser sa pompe, il reste néanmoins des graisseurs. Certains sont peu visibles lors d’un usage quotidien.
DEUX GRAISSAGES RAPIDES QUI COMPTENT VRAIMENT
Franck Cabrol, technicien spécialiste de la préparation et de la maintenance aux Ets Oulmière, désigne deux points de graissage qui sont parfois oubliés sur un tracteur : «Les chandelles de relevage, il faut y penser. Cela ne va pas empêcher de rouler mais il vaut mieux éviter qu’elles se grippent.» Pas si loin de l’attelage, on trouve les trompettes. «Les graisseurs sont un peu cachés. Il est conseillé de prendre le temps de mettre 3 à 4 coups de pompe à graisse à chaque vidange moteur.» Contrairement aux chandelles, un défaut de graissage peut entraîner de sérieuses complications et des réparations coûteuses en cas de casse d’un arbre de roue par exemple.
Si les tracteurs sont très suivis dans leur première année du fait de l’inclusion des opérations de maintenance dans le contrat de vente, il y a comme sur toute machine quelques opérations d’entretien à effectuer sur certains organes des tracteurs modernes. Il faut penser au graissage. La centralisation a grandement réduit le nombre de points sur lesquels l’utilisateur doit utiliser sa pompe, il reste néanmoins des graisseurs. Certains sont peu visibles lors d’un usage quotidien.
Flavien Roussel
CE QU’IL FAUT SAVOIR POUR LA 1ÈRE RÉVISION
Elle sert notamment à évacuer les possibles limailles produites lors du rodage. «Il n’y pas urgence à la demander dès la 50ème heure, surtout si vous êtes en plein travaux des champs, explique le chef d’atelier Francis Pagès. L’essentiel est de ne pas dépasser les 100 heures.»