Dossier manutention : maniables et économes les nouveaux télescopiques de la Cuma !
En août 2015, deux nouveaux télescopiques sont arrivés à la Cuma de Puygouzon. Le choix des adhérents s'est porté sur le JCB 536, en 6 mètres. Premiers ressentis avec Mickaël Soulié, responsable de l'un des deux télescopiques.
La Cuma de Puygouzon compte vingt-neuf adhérents sur deux télescopiques. «Nous avons fait le choix de travailler sur deux secteurs de taille raisonnable» explique Mickaël Soulié, éleveur laitier à Mouzieys-Teulet et responsable de l'une des deux machines. «Chaque télescopique est remisé toujours sur une même exploitation. A partir de ce point central, le noyau dur des utilisateurs se situe entre 4 et 5 km.» En août 2015, deux nouveaux télescopiques sont arrivés à la Cuma. Deux JCB 536. «Notre utilisation principale, c'est la manutention du fumier. Nous sommes donc partis sur modèle en 6 mètres. La longueur de flèche est suffisante et puis, c'est un gabarit de machine qui convient bien pour manoeuvrer dans les bâtiments.»
Les premiers retours des utilisateurs sont très positifs. «Tout le monde s'accorde pour dire qu'il est très maniable. L'autre gros point fort, c'est la consommation. On réduit de près de 30% par rapport à notre ancienne machine, c'est considérable. Le confort en cabine est aussi très apprécié. Elle est spacieuse, c'est qui est important pour les grands comme moi, et on saute beaucoup moins sur la route. Grâce à la suspension de flèche qui se coupe quand on travaille à moins de 4 km / h, on gagne en précision dans les opérations de précision, comme le chargement de l'épandeur. En appuyant simplement sur un bouton du mono-levier, on a une fonction qui secoue le godet tout seul... C'est très pratique !»
C'est aussi sur le mono-levier que se gère le changement de vitesse. «Nous avons une boîte 4 vitesses «Powershift». Jusque là, nous avions toujours pris des boites mécaniques. Le changement est appréciable que ce soit en termes de confort mais aussi de consommation. Nous pouvons aussi désenclencher le pont arrière pour que l'entrainement ne se fasse qu'avec les roues avant. C'est plus simple pour la route ou pour manoeuvrer sur une aire bétonnée et on use moins les pneumatiques.» Autres équipements à souligner : la régénération de l'huile sur la descente du mât qui double la vitesse de descente, les amortisseurs de fin de course sur le mât et enfin, en option, la dépressurisation de l'attelage depuis la cabine.
Un seul point de «remise»
Côté fonctionnement, à la Cuma de Puygouzon, les télescopiques dorment chacun toujours sur la même exploitation. Celle de Mickaël Soulié pour le groupe de Mouzieys-Teulet. «Souffler, graisser, changer les pièces d'usure... Chaque responsable du matériel se charge de l'entretien du matériel. Mais pour bien suivre les matériels, le plus simple c'est de le voir régulièrement. Donc entre deux utilisations, ils repassent toujours par chez nous. D'ailleurs, l'heure compteur départ et l'heure compteur arrivée se comptent depuis ici.» Sur les deux télescopiques, la Cuma totalise 1300 h d'engagement. L'année dernière, en ne dépassant pas ce nombre d'heures, le coût d'utilisation a été facturé 24 EUR / h. «C'est élevé, mais c'est inévitable. Le montant de l'investissement augmente à chaque renouvellement et le nombre d'heures d'engagement en face n'augmente pas. Entre les éleveurs qui arrêtent ou ceux qui s'équipent seuls, c'est même l'inverse. Est-ce qu'on pourra continuer longtemps ? Là, nous sommes partis pour 4 ans... Après, nous verrons bien au moment du prochain renouvellement.»
S. LENOBLE
Retrouvez la suite du dossier dans notre version papier.
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