Horticulture
"Le bois nous revient moitié moins cher que le gaz"
Depuis une quinzaine d’années, la serre Haberschill (Valdurenque) se chauffe au bois. Une solution “moins coûteuse, et plus vertueuse pour l’environnement” selon le gérant.
Depuis une quinzaine d’années, la serre Haberschill (Valdurenque) se chauffe au bois. Une solution “moins coûteuse, et plus vertueuse pour l’environnement” selon le gérant.
Avec un tout petit peu moins de 2 hectares de surface sous serre, l’entreprise familiale, créée en 1963, regroupe aujourd’hui deux entités distinctes : “La SARL avec une activité vente au détail et création de jardins pour les particuliers, et l’EARL, la partie la plus importante, avec la production de jeunes plants à destination des professionnels”, introduit Cyril Haberschill, gérant de l’entreprise. Plus de 80 personnes y sont salariées en période d’hiver, contre une trentaine l’été, afin de répondre aux besoins saisonniers des serres. Décor planté, rentrons désormais dans le vif du sujet. Si l’agriculture est globalement tributaire de toutes sortes de conditions météorologiques (sécheresse, grêle, pluie…), l’horticulture, elle, craint principalement les périodes froides. Le chauffage des serres est donc un sujet à ne pas prendre à la légère : “Nous, on doit produire durant les périodes les plus froides de l’hiver.